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Réforme de la Pac Le plafonnement des aides se précise

La Commission européenne doit présenter, en octobre, son projet de réforme de la Pac. Des précisions commencent à filtrer.

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Dans son projet de budget 2014-2020, dévoilé à la fin de juin 2011, la Commission indique que « la Pac réformée introduira un processus modéré et progressif de plafonnement du soutien direct aux revenus pour les plus grandes exploitations ».

Selon des informations recueillies par l'AFP auprès de « sources européennes », aucune aide ne pourrait plus dépasser 300.000 euros par an, un abattement étant appliqué à partir de 150.000 euros (1).

Néanmoins, il serait tenu compte du nombre d'actifs présents sur l'exploitation. De plus, les aides environnementales ne seraient pas plafonnées.

DPU : la fin annoncée des références historiques

Dans sa communication sur la Pac de novembre 2010, la Commission écrivait que « le futur système de paiement direct ne pourra pas reposer sur des périodes de références historiques (comme les actuels DPU, NdlR), mais devrait être lié à des critères objectifs ».

Le nouveau système, qui n'est pas dévoilé, se mettrait en place d'ici au 1er janvier 2019.

Diversifier les cultures

Le « verdissement » de la Pac, qui doit porter sur 30 % des aides, se précise aussi. Il est question d'encourager la diversification des cultures (au moins trois espèces différentes sur des surfaces représentant, chacune, au moins 5 % des terres arables de l'exploitation), d'inciter au maintien des pâturages permanents et de consacrer 5 % des terres arables à des fins écologiques.

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(1) 20 % entre 150.000 et 200.000 euros ; 40 % entre 200.000 et 250.000 euros ; 70 % jusqu'à 300.000 euros.

 

Volatilité des marchés : une « boîte à outils »

Pour faire face aux fluctuations des marchés, une « boîte à outils » de gestion des risques est envisagée. Optionnelle et cofinancée par les Etats, elle prévoirait le recours à des contrats d'assurance, la création de fonds mutuels auxquels les agriculteurs pourraient souscrire pour se prémunir des risques sanitaires ou climatiques, ainsi que des compensations en cas de pertes de revenu supérieures à 30 % de la moyenne sur trois ans. 

 

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